Jeunesse : les réponses territoriales éducatives face au grand déclassement…

Jeunesse d’hier et d’aujourd’hui : quelles réponses territoriales éducatives face au grand déclassement ?

Par Laurent Dumonteil, Directeur du Cabinet Dumonteil – Conseil, stratégie et management. 

La récente note flash du Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan d’octobre 2025 offre une grille de lecture particulièrement éclairante pour tous ceux qui, [comme nous soit dit en passant], accompagnent les collectivités territoriales dans la structuration de leurs politiques éducatives.

Lorsque 73 % des Français estiment que « c’était mieux avant », dont 67 % des moins de 35 ans, nous ne pouvons plus ignorer ce malaise générationnel profond. Cette perception n’est pas qu’une simple nostalgie : elle traduit des mutations structurelles qu’il nous appartient d’appréhender dans les Projets Éducatifs de Territoire (PEdT).

Les mutations structurelles de la jeunesse : diagnostic d’une génération sous tension

Le paradoxe du diplôme : plus qualifiés, moins valorisés

Les chiffres sont sans appel : un jeune sur deux est aujourd’hui diplômé du supérieur, contre un sur cinq en 1975. Cette massification éducative, que nous avons longtemps célébrée comme un progrès démocratique indéniable, masque une réalité plus complexe. Le rendement du diplôme s’est considérablement érodé.  L’évolution de la structure des emplois n’a pas suivi celle des qualifications, créant un décalage structurel entre aspirations légitimes et réalités du marché du travail.

Cette situation interroge frontalement nos politiques éducatives locales.

Faut-il continuer à encourager l’allongement des études sans questionner leur finalité professionnelle ? Comment les territoires peuvent-ils articuler formation initiale et besoins économiques locaux ?

Ces questions ne relèvent pas du seul ressort de l’Éducation nationale : elles appellent une réponse territoriale coordonnée, précisément celle que permet le cadre du PEdT).

La précarisation des parcours professionnels : un enjeu d’insertion territoriale

L’insertion professionnelle est devenue structurellement plus difficile. La précarité de l’emploi s’est développée massivement en début de carrière : CDD, intérim, micro-entrepreneuriat contraint. Cette instabilité professionnelle induit des conséquences en cascade sur l’ensemble du parcours de vie des jeunes adultes. Comment construire un projet de vie stable, envisager l’acquisition d’un logement ou fonder une famille lorsque l’horizon professionnel reste incertain au-delà de quelques mois ?

Dans les accompagnements de collectivités que je réalise, je constate que cette précarité se répercute directement sur les territoires : difficulté à fidéliser les jeunes actifs, accroissement des mobilités contraintes, fragilisation du tissu social local.

Les communes rurales et les villes moyennes sont particulièrement concernées par ces phénomènes d’exode des jeunes diplômés vers les métropoles, seules perçues comme offrant des opportunités professionnelles stables.

La question du logement : un verrouillage générationnel

Le constat est brutal : l’accès au logement et à la propriété est devenu considérablement plus difficile pour les jeunes générations.

Les plus de 60 ans concentrent aujourd’hui, beaucoup plus que par le passé, une part prépondérante du patrimoine immobilier. Cette concentration générationnelle du patrimoine crée un verrouillage structurel dont les conséquences dépassent largement la sphère économique.

Pour les collectivités que nous accompagnons, cette problématique revêt une dimension stratégique. L’incapacité d’une partie significative de la jeunesse à accéder à un logement décent et abordable sur le territoire constitue un frein majeur à l’attractivité territoriale et à la cohésion sociale.

Cette dépendance accrue au soutien familial creuse mécaniquement les inégalités entre ceux qui disposent d’un capital de départ et ceux qui avancent seuls.

La diversification des trajectoires familiales : vers de nouvelles fragilités

La note du HCSP souligne avec justesse que les trajectoires familiales sont devenues moins linéaires : recul du mariage, instabilité accrue des unions, report de l’âge de la parentalité, développement de situations de monoparentalité.

Ces évolutions traduisent certes une aspiration légitime à l’autonomie individuelle, mais elles révèlent également une fragilisation des repères collectifs et des solidarités traditionnelles.

L’autonomisation à l’égard des parents est devenue plus tardive, créant ce que les sociologues nomment une « jeunesse prolongée ». Cette extension de la période de dépendance, qui peut désormais s’étendre jusqu’à 30 ans ou au-delà, pose des questions inédites aux politiques publiques locales.

Comment accompagner des jeunes adultes dans des situations d’entre-deux, ni enfants ni pleinement autonomes ?

Les PEdT face au défi générationnel : repenser l’action éducative locale

Élargir le spectre temporel du PEdT : de l’enfance à la jeunesse adulte

La première réponse que je préconise consiste à élargir significativement le périmètre d’âge traditionnellement couvert par les PEdT. Historiquement concentrés sur la tranche 3-11 ans, parfois étendue jusqu’à 15-16 ans, les PEdT doivent impérativement intégrer la problématique des 16-25 ans, voire des 16-30 ans pour les territoires confrontés à des difficultés particulières d’insertion.

Cette extension ne constitue pas une simple dilatation administrative : elle répond à une réalité sociologique documentée. La période de transition vers l’âge adulte s’est considérablement allongée et complexifiée. Les politiques éducatives territoriales ne peuvent plus se contenter de préparer l’entrée au collège ou d’accompagner la scolarité obligatoire : elles doivent désormais construire des parcours éducatifs cohérents jusqu’à l’insertion professionnelle effective et à l’autonomie résidentielle.

Dans plusieurs collectivités accompagnées, nous initions des PEdT « nouvelle génération » couvrant explicitement la tranche 0-25 ans, avec des volets spécifiques dédiés aux adolescents et jeunes adultes. Cette approche permet de construire une continuité éducative territoriale qui fait aujourd’hui cruellement défaut.

Articuler orientation scolaire et réalités économiques territoriales

Face à l’érosion du rendement du diplôme, les territoires doivent construire une politique d’orientation ambitieuse et réaliste. Je milite pour l’intégration systématique d’un volet « orientation-insertion » dans les PEdT, articulant étroitement trois dimensions : connaissance des métiers et des filières, découverte du tissu économique local, accompagnement à la construction du projet professionnel.

Cette articulation suppose une gouvernance renouvelée du PEdT, associant non seulement les acteurs éducatifs traditionnels (Éducation nationale, associations d’éducation populaire, services jeunesse municipaux), mais également les acteurs économiques locaux, les chambres consulaires, les branches professionnelles, les organismes de formation continue, France Travail et les Missions locales.

Cette gouvernance élargie permet de construire des parcours d’orientation ancrés dans les réalités économiques du territoire, évitant ainsi la déconnexion entre aspirations scolaires et débouchés professionnels.

Concrètement, plusieurs dispositifs peuvent être intégrés au PEdT : stages de découverte professionnelle dès le collège, mentorat par des professionnels locaux, création de « parcours découverte » des entreprises du territoire, organisation de forums des métiers associant systématiquement les anciens élèves devenus professionnels, développement de l’apprentissage en lien avec les entreprises locales.

Construire une politique territoriale d’accès au logement des jeunes

Le verrouillage générationnel de l’accès au logement appelle une réponse territoriale volontariste. Si cette problématique dépasse évidemment le seul cadre du PEdT, celui-ci peut néanmoins constituer un outil de coordination des politiques sectorielles. Je préconise aujourd’hui l’intégration d’un axe « habitat jeunesse » dans les PEdT, articulant plusieurs leviers d’action.

Premièrement, le développement d’une offre de logements spécifiquement dédiés aux jeunes : résidences habitat jeunes, colocations accompagnées, logements intergénérationnels.

Plusieurs collectivités ont créé des « Maisons des jeunes travailleurs » nouvelle génération, combinant hébergement temporaire abordable, accompagnement social et services mutualisés (espaces de coworking, laverie, cuisine partagée).

Deuxièmement, la mobilisation des dispositifs d’aide à l’accession : garanties locatives, avances sur dépôt de garantie, intermédiation locative. Le PEdT peut fédérer l’ensemble des acteurs concernés (bailleurs sociaux, agences immobilières à vocation sociale, associations, services sociaux, Caf…) autour d’une politique coordonnée d’accès au logement des jeunes.

Troisièmement, l’accompagnement éducatif à l’autonomie résidentielle : ateliers de gestion budgétaire, information sur les droits et devoirs du locataire, soutien aux démarches administratives. Ces actions d’éducation à l’autonomie constituent le prolongement naturel d’un PEdT étendu aux jeunes adultes.

Accompagner les nouvelles configurations familiales

La diversification des trajectoires familiales impose de repenser l’offre éducative territoriale. Les PEdT doivent intégrer la réalité des familles monoparentales, des familles recomposées, des naissances tardives, de la coparentalité à distance. Cette adaptation suppose à la fois une flexibilisation des modes d’accueil et un renforcement du soutien à la parentalité #Cnaf 

Accompagner les collectivités dans la création d’« espaces parentalité » intégrés au PEdT, permet un accompagnement différencié selon les situations familiales.

Ces espaces doivent proposer des temps d’échange entre parents, des ateliers thématiques, un soutien individuel pour les situations complexes. Ils constituent des lieux ressources permettant de prévenir l’isolement et de renforcer les compétences parentales, particulièrement précieux pour les familles monoparentales.

La coordination des horaires d’accueil constitue également un enjeu majeur pour les familles dont les configurations ne correspondent plus au modèle traditionnel. Les PEdT doivent intégrer une réflexion sur l’amplitude horaire des services éducatifs, la continuité éducative en cas de garde alternée, l’accessibilité financière pour les familles aux ressources contraintes (comme les collectivités par ailleurs).

Répondre aux inquiétudes existentielles : éducation à la transition écologique et à la citoyenneté

La note du HCSP souligne que 80 % des moins de 35 ans se disent préoccupés par le changement climatique. Cette inquiétude existentielle, qui contribue au sentiment que « la jeunesse n’est plus insouciante », appelle une réponse éducative territoriale ambitieuse. Les PEdT constituent le cadre naturel pour intégrer une éducation à la transition écologique, non pas comme une discipline supplémentaire, mais comme un fil rouge traversant l’ensemble des actions éducatives.

Cette éducation à la transition suppose une triple approche : transmission de connaissances scientifiques rigoureuses sur les enjeux climatiques et environnementaux, développement de compétences pratiques permettant d’agir concrètement à son échelle, construction d’une capacité d’engagement citoyen dans la transformation collective. Les territoires ruraux disposent d’atouts particuliers pour développer cette éducation par la pratique : jardins pédagogiques, découverte des écosystèmes locaux, initiation à l’agriculture durable, sensibilisation aux circuits courts.

Au-delà de l’écologie, les PEdT doivent réinvestir massivement le champ de l’éducation à la citoyenneté. Face au sentiment de déclassement et aux crispations identitaires qui traversent la société française, les territoires ont la responsabilité de construire des espaces d’apprentissage de la délibération collective, de l’engagement citoyen, de la participation démocratique. Conseils municipaux jeunes, budgets participatifs dédiés aux jeunes, implication dans des projets d’utilité sociale locale : autant de dispositifs qui peuvent redonner aux jeunes générations le sentiment de peser sur leur destin collectif.

Valoriser les temps libres : une opportunité éducative sous-exploitée

Les données sur l’évolution des temps sociaux révèlent une augmentation significative du temps libre : 5h11 par jour en moyenne en 2010, contre 3h53 en 1974. Cette expansion du temps libre, en grande partie captée par les écrans (72 % des Français passent plus de deux heures par jour devant les écrans pour un usage personnel, dont 31 % jugent ce temps excessif), constitue simultanément un défi et une opportunité pour les politiques éducatives territoriales.

Les PEdT doivent proposer une offre éducative et culturelle de qualité pendant ces temps libérés, particulièrement pour les jeunes issus de milieux défavorisés qui ne bénéficient pas du capital culturel familial susceptible d’orienter positivement ces temps. Sports, pratiques artistiques, activités de découverte scientifique et technique, engagement associatif : l’enjeu consiste à diversifier les modalités d’usage du temps libre au-delà de la seule consommation d’écrans.

Cette politique d’offre éducative de loisirs suppose une coordination étroite avec le mouvement sportif, les associations culturelles, les MJC, les associations d’éducation populaire. Elle implique également des investissements dans les équipements de proximité : terrains multisports, médiathèques, salles polyvalentes, ateliers de pratique artistique. 

Recommandations opérationnelles pour les collectivités : vers des PEdT de nouvelle génération

Repenser la gouvernance : élargir le partenariat au-delà du triptyque traditionnel

La complexification des enjeux éducatifs impose de dépasser le modèle de gouvernance traditionnel des PEdT, historiquement centré sur le triptyque collectivité-Éducation nationale-CAF. La gouvernance des PEdT de nouvelle génération doit intégrer l’ensemble des acteurs concernés par les parcours de vie des jeunes : acteurs économiques, bailleurs sociaux, acteurs de l’insertion professionnelle, services de santé, associations de prévention, acteurs de la transition écologique.

Je préconise la création d’une « conférence territoriale de la jeunesse », instance de gouvernance élargie qui se substitue au comité de pilotage classique. Cette conférence associe tous les acteurs concernés dans une logique de coresponsabilité, définit les orientations stratégiques du PEdT, assure le suivi des actions, évalue les résultats. Elle constitue le lieu de construction d’une politique éducative véritablement transversale, dépassant les logiques sectorielles.

Structurer l’ingénierie territoriale : se doter des compétences nécessaires

L’élargissement du périmètre et l’approfondissement des ambitions des PEdT supposent un renforcement significatif de l’ingénierie territoriale. Les collectivités ne peuvent plus se contenter d’une animation administrative du dispositif : elles doivent disposer de véritables compétences en matière de diagnostic territorial, de conduite de projet, d’évaluation.

Plusieurs options s’offrent aux territoires : création de postes de chargés de mission dédiés, mutualisation intercommunale de l’ingénierie, recours à de l’assistance à maîtrise d’ouvrage externe. L’essentiel réside dans la capacité à structurer une fonction d’animation et de coordination pérenne, disposant des moyens nécessaires pour piloter efficacement le PEdT dans la durée. Cette structuration de l’ingénierie constitue un investissement stratégique dont le retour se mesure en qualité des actions mises en œuvre et en cohérence de la politique éducative territoriale.

Construire un système d’observation partagé : objectiver pour agir

L’approche factuelle qui caractérise la note du HCSP doit inspirer les démarches territoriales. Les collectivités doivent se doter d’outils d’observation permettant d’objectiver la situation de leur jeunesse locale, d’identifier les problématiques spécifiques, de mesurer les évolutions. Cette objectivation constitue le préalable indispensable à toute politique éducative pertinente.

Aujourd’hui (sujet d’échange encore hier avec Sylvain) nous accompagnons les collectivités dans la construction d’observatoires territoriaux (appelez là cartographie dynamique je préfère) de la jeunesse, mobilisant les données disponibles (statistiques de l’Éducation nationale, données de la CAF, statistiques emploi de France Travail, données des Missions locales) et les complétant par des enquêtes spécifiques. Ces observatoires permettent de dépasser les représentations et les postures idéologiques pour construire des politiques fondées sur des réalités documentées. De suivre de bout-en-bout.

Territorialiser les réponses : sortir des solutions standardisées

La diversité des territoires français impose de sortir des modèles uniformes. Un PEdT pertinent à Paris ne l’est pas nécessairement dans une commune rurale du Cantal. Les problématiques d’insertion des jeunes diffèrent profondément selon qu’on se situe dans une métropole attractive, une ville moyenne en déclin industriel, un territoire rural isolé ou un quartier prioritaire de la politique de la ville.

Cette territorialisation suppose une capacité d’analyse fine des spécificités locales et une créativité dans la construction des réponses. Elle implique également d’accepter une certaine prise de risque, d’expérimenter des dispositifs innovants, d’apprendre de ses échecs. Les territoires les plus dynamiques en matière de politique éducative sont précisément ceux qui ont su sortir des sentiers battus, inventer des modalités d’action adaptées à leurs contextes spécifiques.

Mobiliser les financements : activer l’ensemble des leviers disponibles

L’ambition d’un PEdT élargi suppose évidemment des moyens financiers significatifs. Les collectivités doivent apprendre à mobiliser l’ensemble des financements disponibles : crédits de droit commun de la CAF, fonds européens (FSE+, FEDER), financements régionaux au titre de la formation professionnelle et de l’orientation, crédits de la politique de la ville pour les territoires concernés, financements de l’Agence nationale de la cohésion des territoires…et fondation, fonds de dotation (mon nouveau dada !).

Nous accompagnons les collectivités dans l’ingénierie financière de leurs projets, identifiant les sources de financement mobilisables, co-construisant les dossiers de demande… Cette expertise en montage financier constitue souvent la clé permettant de transformer des ambitions en réalisations concrètes.

Renouveler le pacte éducatif territorial

La note du Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan nous interpelle frontalement : le sentiment de déclassement qui traverse la jeunesse française n’est pas qu’une perception subjective déconnectée des réalités. Il s’enracine dans des mutations structurelles profondes qui appellent des réponses politiques à la hauteur des enjeux.

Les PEdT constituent un levier d’action privilégié pour construire ces réponses. Ils offrent un cadre permettant d’articuler l’ensemble des acteurs concernés, de coordonner les politiques sectorielles, de construire des parcours éducatifs cohérents de l’enfance à l’insertion dans la vie adulte. Mais encore faut-il avoir l’ambition de faire des PEdT de véritables projets stratégiques territoriaux, dépassant la simple coordination des temps périscolaires.

Au Cabinet Dumonteil, nous sommes convaincus que les territoires disposent de marges de manœuvre considérables pour agir sur les conditions de vie et les perspectives d’avenir de leur jeunesse. Cette action suppose certes des moyens, mais elle exige d’abord une volonté politique claire, une capacité à fédérer les acteurs locaux autour d’un diagnostic partagé et d’ambitions communes, un investissement dans l’ingénierie et l’évaluation.

La jeunesse d’aujourd’hui n’est pas une « génération sacrifiée » condamnée au déclassement. Elle est une génération confrontée à des défis inédits, qui attend des réponses à la hauteur. Les collectivités territoriales, échelon de proximité et de coordination des politiques publiques, ont la responsabilité historique de construire ces réponses. Les Projets Éducatifs de Territoire, s’ils sont pensés avec ambition et mis en œuvre avec détermination, constituent l’instrument privilégié de ce renouvellement du pacte éducatif territorial dont notre société a urgemment besoin (Sinon c’est la chienlit…)

Le défi est considérable, mais les enjeux le sont tout autant. Il en va de la cohésion sociale de nos territoires, de l’égalité des chances, de la capacité de notre société à offrir à chaque jeune, quel que soit son territoire d’origine, les conditions d’un parcours de vie digne et épanouissant, de miser sur le futur.

Ce n’est pas l’ancien président national de la Jeune Chambre Economique Française qui changera d’avis : la jeunesse est d’utilité publique !

Cette ambition mérite bien que nous mobilisions l’ensemble de nos énergies collectives.


Bibliographie

Sources institutionnelles principales :

  • Bristielle A., Bucher A., Cusset P.-Y. avec la contribution de Flamand J. (2025), Jeunesse d’hier et d’aujourd’hui : le grand déclassement ?, Note flash n°4, Haut-commissariat à la Stratégie et au Plan, octobre.
  • Insee (2025), Enquête Emploi en continu 2024, séries longues sur le marché du travail.
  • Insee (2024), Niveau de diplôme de la population, France, portrait social, Édition 2024, Insee Références, novembre.
  • Insee (2025), Évolution du produit intérieur brut et de ses composantes. Données annuelles de 1950 à 2024, Comptes nationaux, mai.
  • Insee (2025), Un premier enfant à 29,1 ans en 2023 : un âge qui continue d’augmenter, Insee Focus, n° 356, juillet.
  • Insee (2020), Écarts de rémunération femmes-hommes : surtout l’effet du temps de travail et de l’emploi occupé, Insee Première, n° 1803, juin.
  • Insee (2018), Depuis 2000, la part des 18-29 ans habitant chez leurs parents augmente à nouveau, Insee Première, n° 1686, janvier.
  • Insee (2015), La vie quotidienne en France depuis 1974. Les enseignements de l’enquête Emploi du temps, Économie et Statistique, n° 478-479-480, octobre.

Enquêtes d’opinion :

  • Ipsos (2024), Fractures françaises 2024 : une crise de confiance ?, enquête pour Le Monde, le Cevipof, la Fondation Jean-Jaurès et l’Institut Montaigne.
  • Ifop (2022), Les jeunes et la valeur travail, étude pour Marianne, novembre.
  • Arcep (2025), Le baromètre du numérique. Édition 2025, mars.

Travaux de recherche et rapports thématiques :

  • Botton H., Cusset P.-Y., Dherbécourt C. et George A. (2020), L’évolution de la ségrégation résidentielle en France : 1990-2015, Document de travail, France Stratégie, juillet.
  • Chauvel L. (2016), La spirale du déclassement. Essai sur la société des illusions, Paris, Seuil.
  • Daguet F. et Niel X. (2010), Vivre chez ses parents : de plus en plus tard, Insee Première, n° 1294, mai.
  • Observatoire des inégalités (2024), Rapport sur les inégalités en France. Édition 2024.

Cadre réglementaire et textes de référence sur les PEdT :

  • Décret n° 2013-707 du 2 août 2013 relatif au projet éducatif territorial et portant expérimentation relative à l’encadrement des enfants scolarisés bénéficiant d’activités périscolaires dans ce cadre.
  • Circulaire interministérielle du 20 mars 2013 relative au projet éducatif territorial.
  • Ministère de l’Éducation nationale (2023), Vademecum : Le projet éducatif territorial.

Publications du Cabinet Dumonteil :

  • Dumonteil L. (dir.) (2024), Les nouveaux enjeux des politiques éducatives territoriales : diagnostic et préconisations, Cabinet Dumonteil.
  • Dumonteil L. (2023), Pour des PEdT de nouvelle génération : élargir le spectre d’intervention des politiques éducatives locales, Note d’orientation, Cabinet Dumonteil.

Article rédigé par Laurent Dumonteil, octobre 2025.
Cabinet Dumonteil – Conseil, stratégie et management
Contact : laurent@cabinetdumonteil.com

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